11/02/2024 : Problèmes et amertume

« Problèmes et amertume », c’est à cela qu’il m’associe. Il accepte de me voir, mais en me tenant à distance. Je ne suis plus la bienvenue chez lui. Il me propose de l’amitié, de l’amour, mais sans relation.

« Problèmes et amertume », dit-il. J’en déduis qu’il m’en veut toujours.

Je suis détruite.

29/01/2024 : d’amour et d’abysses

J’ai rencontré l’amour de ma vie le 17/12/2023. Je l’ai su de suite et peu de temps après, je le lui ai dit, il ne voulait pas y croire. J’ai initié un jeu malsain qui m’a bousillée. Il a feint d’y croire pour me tester. Lorsque les vérités sont sorties au grand jour, elles ont déclenché un tsunami de colère, de culpabilité, de déception et de désespoir. Les traumatismes passés avaient créé une insécurité, malgré mes efforts pour soigner mes plaies. Et cette insécurité couplée à l’intensité de mes sentiments m’a empêché de vivre l’amour vrai avec L’Aimé. J’ai tout gâché, tout perdu.

Comment je vais ? Je vais comme une femme qui a perdu l’amour de sa vie. Et l’amour de la vie lui-même.

17/11/2021 : l’amour d’après la vie d’avant

J’ai rompu cet été avec le père de mes enfants après 2ans de souffrance psychologique intense durant lesquels j’ai songé à mourir.

J’ai perdu mon travail en raison de la crise sanitaire et d’un arrêt maladie d’un an et demi. J’ai entrepris des soins pour m’aider à gérer mon décalage avec le reste du monde. On m’a calculé 114 de QIT malgré mon état psychologique lamentable.

Récemment j’ai rencontré un homme. Attirance physique et intellectuelle réciproque. Jusqu’à ce qu’il se mette à flipper d’être l’homme post-rupture. « De transition » selon ses dires. Et en l’espace de 2 jours je suis passée de baisers passionnés à un vide vertigineux.

Ce matin, enfin, mon chagrin a réussi à sortir, un peu. Mon cœur, mon corps et ma tête sont emplis du manque lui, cela tourne en boucle, crée une douleur lancinante et des pleurs. Je ne m’attendais pas à rencontrer aussi tôt une personne dont j’apprécie la présence, la peau, les baisers, les caresses. Et lui a peur. Et moi j’essaie de garder la tête haute. Tellement mal.

Cela m’a rappelé ma vie de célibataire avant la rencontre avec le père de mes enfants : des rencontres manquées, des envies différentes, de la misère sexuelle et sentimentale.

Et cette question, toujours la même, qui rôde : « qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »

29/12/2014 : l’être à mon Petitou

Mon bébé, si cher à mon coeur,

Je t’observe et je te découvre chaque jour un peu plus, ton image hante mon esprit. Emerveillée, je le suis.

Et puis des fois je redoute qu’à t’aimer trop, je ne t’aime pas comme il faut.

Tes grands yeux écarquillés sur ce qui t’entoure puis qui s’arrêtent soudain et me fixent, cherchent mon âme, la rencontrent et lui sourient. Ton regard profond dont je m’abreuve, dans lequel je puise mes forces au quotidien.

Tes mains potelées enserrant avec force mes doigts ou caressant avec affection mon visage, ton sourire arrondissant encore plus ta petite tête rigolote…Et puis ton rire qui vole en éclats, si haut, si beau. Mes yeux sont souvent débordés par ces immenses vagues d’amour qui finissent par rouler sur mes joues.

Je me nourris de ta sincérité, de ta spontanéité.

Tu m’apprends tant.

Ma vie devenue un champ d’après bataille dans lequel je tente de trouver de nouveaux repères parmi les cendres des précédents. Et toi qui m’aide à tenir debout dans tout cela. Toi à qui je pense lorsque je suis sur le point de tout envoyer valser. Toi qui fais tourner mon monde depuis plusieurs mois.

Toi le petit rien devenu mon petit tout.

27/11/2014 : que toi que j’aime

Toi parce que tu es toi.

Toi parce que tu n’as rien demandé à personne et que tu es là. Toi parce que tu ne me demandes rien et que je te suffis telle que je suis. Toi parce qu’à travers toi, c’est un peu moi aussi. Toi parce que mon coeur se tord et mes yeux se mouillent en te regardant chaque jour. Toi parce que tout de toi est aimable. Toi parce que j’étouffe sous tant de sentiments. Toi parce qu’une simple pensée à toi suffit à me faire sentir forte et heureuse.

Toi parce que tu es plus que tout.

Toi parce que je t’aime plus que tout.

19/03/2014 : la révélation

Bébé grandit et grossit, mon ventre change de forme.

Tout va bien. Enfin mieux. Dans mon corps, je ressens parfois des douleurs ligamentaires ou lombaires mais les moments très inconfortables qui me poussaient dans une certaine déprime lors du premier trimestre sont désormais loin.

Dans ma tête, le chamboulement reste total. Il y a six jours très précisément j’ai ressenti une première vague d’amour maternel. Un truc indéfinissable tout en ayant la certitude de reconnaître cet état si particulier de mon être.

J’observe mes échographies et je crève d’impatience de tenir dans mes bras mon chef-d’oeuvre, l’amour de ma vie. C’est au-delà de tout, c’est une tempête d’amour fou, d’amour tendre, d’amour tout court qui me transporte, me submerge.

Je scrute son profil, ce petit nez si charmant, ce petit poing serré…Et j’ai envie de l’étreindre, le caresser, l’embrasser. Sa peau contre la mienne. L’observer, l’écouter.

Tout se passe toujours très bien avec son Papa, je peux compter sur lui et cela participe à ma sérénité actuelle.

Etant plus vive, je reviens vers des projets laissés de côté depuis plusieurs mois, j’ai envie de profiter de ma maternité pour vivre d’autres expériences que la maternité elle-même.

Ou alors est-ce simplement que ma maternité se définit ainsi, avec mon bébé…Et plein de petites choses autour qui alimentent un seul et même bonheur.

07/11/2013 : petit paradis

Tout se passe pour le mieux avec mon homme. Je ressens pour lui une tendresse sincère. Cela fait déjà un mois que nous vivons ensemble (un peu chez lui et beaucoup chez moi) mais nous emménagerons officiellement dans un nouvel appartement dans quelques temps…pas très longtemps.

Nous nous sommes enfin décidés à officialiser notre couple. A la fin du mois nos amis respectifs nous connaîtrons l’un et l’autre. Nos familles sont elles aussi mises au courant de cette histoire. Les présentations aux parents viendront un peu plus tard. Pas très tard.

Mon petit paradis, mon petit ange, croquis d’amour en devenir ?

01/09/2013 : la précarité

Chose que je fais rarement, j’ai relu quelques uns de mes récents articles. Comme mon coeur balance entre passé et futur !

Je commence celui-ci en parlant de mon ex-petit ami, aujourd’hui en couple. Et qui a rencontré ses beau-parents hier. Et avec qui je vais passer des moments sous la couette durant la semaine à venir.

Cela fait trois ans que nous ne cessons de nous courir après. Notre histoire, passionnelle, m’avait laissée plus bas que terre. J’ai tenté de faire ma vie avec d’autres plusieurs fois, lui aussi.

L’année dernière, nous avions commencé à nous revoir, de manière légère disons. Lui voulait plus mais mes projets professionnels ne me permettaient pas de m’engager dans une relation. J’avais véritablement peur d’échouer si les tracas amoureux venaient à se mêler à ceux-ci.

Lui s’est mis en couple avec une femme très bien, folle amoureuse de lui. Je n’ai donc plus eu de ses nouvelles au tout début de leur histoire. Mais rapidement il est revenu à la charge. Je l’ai rejeté plusieurs fois. Pour finalement céder. Nous ne nous voyions que rarement et cela me convenait, j’étais obnubilée par ma carrière. Nous nous sommes séparés plusieurs fois et il y a encore quelques mois, lui m’avait dit qu’il préférait finalement rester avec sa petite amie officielle. Ce qui ne l’a pas empêché quelques temps plus tard de revenir vers moi. Je l’ai rejeté de façon très abrupte, à nouveau.

Puis je l’ai trouvé sur un site de rencontres. Feu vert. J’ai tenté. Trois jours plus tard nous passions une soirée de couple. Ou presque, l’homme étant toujours avec son officielle, il n’a pu passer qu’une partie de la nuit avec moi.

Je passerais les différentes étapes de ma réflexion au fil du temps mais les faits sont là : j’aime cet homme. Je ne me l’explique pas. Nous nous connaissons bien, nous nous entendons bien, nous passons des heures à discuter.

Une fois sûre de mes sentiments, je lui en ai parlé. Il m’a dit être ému tout en ne sachant plus quoi penser. Il m’a rappelée que j’entrais dans sa vie puis fuyais, revenais puis plaquais tout à nouveau et ainsi de suite. Je comprends que son officielle lui apporte un engagement et une stabilité à toute épreuve malgré les coups durs, quand mon caractère bien trempé et moi-même plions bagage à la moindre contrariété.

Je pense qu’il l’aime, d’une certaine manière. Il apprécie un certain nombre de choses chez elle. Et il sait qu’il peut se reposer sur elle, tant du point de vue moral que matériel.

Cette semaine je profiterai de nos retrouvailles. Je voudrais qu’il la quitte bien sûr, tout en sachant qu’il ne le fera pas en l’état, car elle représente la sécurité pour lui. Je voudrais travailler la confiance mais nous nous voyons si peu…

Parallèlement, j’entretiens toujours ma presque-relation. Les échanges sont beaucoup moins denses mais il semble malgré tout me porter de l’intérêt. Cependant, mon sentiment presque-amoureux à son égard s’est tari. Je compte aller au bout de cette rencontre, à l’heure actuelle, elle semble être ma seule échappatoire à une quelconque reprise avec mon ex.

Ah oui : à ce jour, nous sommes tous trois précaires.

08/02/2013 : crise de conscience

J’apprends. J’ouvre chaque jour mes yeux plus grands sur ce monde effrayant. Ces êtres infâmes qui cultivent nos peurs pour en faire germer la haine de l’Autre. Je ne ressens pas de colère, pas d’abattement. Je ne suis pas résignée non plus.

Je me sens étrangère. Les mots des uns et des autres ne me parlent plus lorsqu’ils s’inscrivent dans la pensée unique. Les stéréotypes, l’ethnocentrisme, la surconsommation. Pour autant, je n’y échappe pas moi-même. Lasse !

J’ai cette sensation d’une soudaine ultra-conscience du monde dans lequel je vis. Et je ne sais pas comment le sauver de sa déchéance. Je ressens le besoin de m’investir dans une cause mais laquelle ?

Plus rien n’a d’importance que ce monde à la dérive. D’humeur grise au quotidien, je ne sais plus comment faire pour ne plus penser, ne plus voir. Une folle envie d’évasion, de liberté et d’amour. Loin de l’Homme et ses conneries parfois irréversibles. Loin de sa frénésie malsaine à vouloir tout contrôler, avoir l’ascendant sur les gens et les choses. Demain nous ne serons plus rien, le sais-tu ?Souviens-toi de tes rêves, souviens-toi des promesses d’avenir radieux.

Souviens-toi petite fille, lorsque d’en bas, hors du temps, tu admirais les cieux.

03/01/2013 : 2013, mi-porte-bonheur

Chères lectrices, chers lecteurs,

Nouvelle année, nouveau design du blog ! J’ai lutté pour ne pas vous imposer encore une fois un total look noir…Tout en ne souhaitant pas m’imposer un look rose bonbon comme on peut le voir sur bien des blogs de filles. Ici c’est un blog de femme, voilà.

J’ai bien aimé le côté « urbain » de ce thème et puis…je le trouvais original par rapport aux autres proposés, j’espère que vos yeux ne saigneront pas trop car vous devrez le supporter durant un an ! Hauts les cœurs !

Que dire d’autre ? Que je nous souhaite une merveilleuse année durant laquelle nos vœux se réaliseront ? Cela va sans dire !

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A très bientôt !

Superbrunette