28/08/2019 : burn-out

Me voici de retour sur ce blog.

Mon deuxième bébé est né l’année dernière, désiré et planifié cette fois-ci. J’ai adopté un chien cette année, aussi. J’ai un boulot. Une maison. Parfait.

Burn-out. Epuisée. Idées noires.

Cela couvait depuis plusieurs…années. Depuis ma première grossesse je pense. J’ai trouvé le père parfait pour mes enfants et le mec parfait pour…n’importe qui mais pas moi. Je pensais tenir sur du long terme, après tout j’en vois un paquet des couples de façade qui tiennent.

Mon souci c’est que je me sens dans une sorte de statu quo existentiel.

Essayons d’énumérer les raisons qui me poussent à rester, sans tabous et sans jugement. Les enfants bien sûr, que je ne veux pas déstabiliser car ils semblent heureux ainsi. La peur de ne jamais plus trouver une personne qui m’accepte avec mon autisme, mes phobies, mon désir de ne plus jamais vivre sous le même toit que mon/ma partenaire. La pression de la famille qui adore ce gendre idéal. Devoir renoncer à m’acheter une jolie maison. Assumer un chien pas fait pour vivre en appartement, seule. Accepter que mes enfants soient élevés par sa prochaine femme.

Énumérons les raisons pour partir. Je ne l’aime pas d’amour. Nous faisons lit à part depuis 2ans. Nous ne nous embrassons plus vraiment sauf du bout des lèvres à ses rares initiatives. Je n’ai pas de vie à moi, pas de hobbies, pas d’amis, lui oui. Rien ne change vraiment dans sa vie, tout est toujours pareil, plus ou moins. Il est sur une lancée professionnelle et personnelle, toujours plus haut depuis que je l’ai rencontré.

Et moi toujours plus bas, je ne supporte plus cette vie. Malgré mes efforts, elle est décevante, pire, elle est INJUSTE. Je me débats, en vain.

Je refuse de prendre des anti-dépresseurs. Mais je dois tenir au moins jusqu’à la fin de l’année, pour que mes enfants passent un dernier bon Noël en famille. Alors je me dis que ce serait bien de reprendre le sport, histoire de libérer des hormones du bonheur pour influer sur ma santé nerveuse positivement.

Je suis terrorisée. Je sens qu’un travail s’opère en moi, une sorte de deuil de la relation, après le déni, la colère, la négociation…Je suis en plein dans la phase dépressive… Prochaine étape, l’acceptation ?

J’espère vraiment des jours meilleurs, parce que là c’est très dur. Je me sens vraiment très mal, je ne sais pas qui je suis, je ne supporte plus rien. Je fais semblant, je compense, je mange des sucreries pour combler. Je me traîne sur le canapé ou mon lit à somnoler ou dormir presque toute la journée.

Six années de relation…La crise des 7ans peut-être ?..Non, ceci est valable, je pense, quand la relation est basée sur un amour réciproque.

C’est dur à lire, c’est dur à écrire…C’est encore plus dur à vivre.

 

 

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